8 astuces pour vaincre le syndrome de la page blanche
Alfred m’a écrit la semaine dernière, totalement dépité. Suivant mes conseils, il a voulu rédiger son premier article de blog. Il s’est armé de son stylo fétiche, d’une feuille de papier, et là… Rien ! Oui : devenir rédacteur web n’est pas si simple… Il était pourtant tellement enthousiaste à l’idée d’améliorer sa visibilité… Vaincre le syndrome de la page blanche lui semblait impossible. Je lui ai alors parlé de Jack London et fait part de l’une de mes citations préférées :
On ne peut pas attendre que l’inspiration vienne. Il faut courir après avec une massue. »
J’avoue que mon cher Alfred en a eu des sueurs froides ! Pas de panique, c’est une image. Car oui, vaincre le syndrome de la page blanche fait partie des défis majeurs de tout rédacteur en herbe. Comment donc surmonter cette leucosélidophobie (oui, vous pourrez frimer en soirée avec ce terme savant !) ?
Voici 8 conseils d’une rédactrice web, pour vous aider à en sortir. Rassurez-vous, je ne vous inviterai pas à courir en forêt armé d’un gourdin, poursuivant vainement votre inspiration…
À quoi est dû le syndrome de la page blanche ?
Pour vaincre le syndrome de la page blanche, il est tout d’abord nécessaire de le comprendre. Pour le définir, nous parlerons de ce phénomène étrange qui se manifeste, lorsque vous voulez écrire… et que vous faites face au néant absolu ! Cette feuille de papier vous impressionne ? Ne la laissez pas vous mettre la misère ! Sachez aussi que vous n’êtes pas seul dans ce cas-là. Vous vous demandez ce qui en est la cause ? Voici quelques pistes :
Le manque de confiance en soi. Vous avez des idées, mais vous estimez que vous n’êtes pas à la hauteur de la tâche à accomplir. Après tout, quoi que vous puissiez écrire, le résultat sera mauvais. N’est-ce pas ?
Une poussée de stress. Vous avez un délai à respecter, vous êtes en retard, c’est la panique à bord, et du coup, rien ne vous vient… ;
La méconnaissance du sujet à traiter. Voilà qu’on vous demande d’écrire une dizaine de pages sur l’histoire de la thermodynamique… Quelle poisse ! Face à ce champ inconnu, vous ne savez pas par où commencer et désespérez de trouver une quelconque inspiration…
Rassurez-vous : la fatalité n’a rien à voir là-dedans. Vaincre le syndrome de la page blanche est largement possible, alors accrochez-vous et suivez ces quelques conseils !
8 conseils pour vaincre le syndrome de la page blanche
Vaincre le syndrome de la page blanche passe par un ensemble de leviers, de la prospection au lâcher prise, en passant par… une bonne douche !
Par ici !
1. Vaincre le syndrome de la page blanche en laissant son perfectionnisme de côté
Pour vaincre le syndrome de la page blanche, acceptez de ne pas être Vivaldi. N’ayez pas peur de poser vos idées en vrac ! Alors oui, cette folie créatrice sera bien loin de votre version finale. Mais c’est justement le principe ! Personne ne vous demande d’atteindre la perfection du premier coup. Pour avoir une base à polir, il vous faut déjà rassembler de la matière première. Vos idées éparses sont essentielles ! Même si le résultat initial n’est pas très élégant, qu’importe… Après tout, même si ce n’est qu’un brouillon, votre page blanche… ne le sera plus !
2. Vaincre le syndrome de la page blanche en benchmarkant
Si ce qui vous bloque relève plutôt d’une panne d’inspiration, n’hésitez pas à benchmarker ! Oui, l’absence d’idées arrive bien plus souvent qu’on ne le pense… D’où l’intérêt de regarder ce que fait votre concurrence. L’idée n’est bien sûr pas d’aller voler tout un contenu, mais d’observer. Regardez les mots-clés liés à votre secteur d’activité, les thèmes intéressants à aborder et ce qui se fait, de manière plus globale ! Chaque méthode de communication obéit à des règles, et pour les comprendre, rien ne vaut un bon benchmarking ciblé.
Notre cher Alfred aurait par exemple tout intérêt à étudier la communication de Gamm Vert, s’il veut éviter de finir dans les choux.
3. Ne vous forcez pas… Si votre deadline vous permet de ralentir !
Hâtez-vous lentement, si votre deadline vous le permet. La précipitation équivaut bien souvent à un rendu bâclé, ce que vous voulez à tout prix éviter… Croyez-moi ! Si vous n’avez pas d’échéance immédiate, rien ne sert de vous rajouter une pression supplémentaire.
Vous êtes bloqué devant votre page blanche ? Alors ne vous forcez pas et prenez un peu de temps pour vous. Buvez un café ou un thé, allez courir, mangez un cassoulet… Après vous être revigoré, vous reviendrez à la charge en pleine forme un peu plus tard !
Petite astuce : mes meilleures idées me sont venues en prenant une douche… A bon entendeur !
4. Structurez pour mieux régner
Vous vous souvenez du chaos évoqué au premier point ? Si c’est la meilleure méthode à envisager pour certains, pour d’autres, l’inspiration viendra en créant un squelette. Grâce à un plan précis, vous saurez tout ce qu’il vous faudra dire, et il ne vous restera plus qu’à remplir vos sous-parties une à une ! Voilà un bon moyen de vaincre le syndrome de la page blanche…
Pour cela, vous pouvez par exemple vous pencher sur la notion de carte mentale. L’association d’idées et de concepts vous permettra de donner vie à de nouveaux thèmes, tous liés les uns aux autres. Cherchez le dénominateur commun entre vos sujets, et essayez de poser un plan aussi pertinent que clair. Surtout, n’oubliez pas que votre plan doit répondre aux attentes de vos clients ! En bref, mettez vous à leur place.
En nous penchant à nouveau sur le cas d’Alfred, connaitre la tranche d’âge moyenne de ses clients, ses produits les plus demandés ou encore les questions les plus fréquemment posées, serait un bon point de départ. Grâce à cela, il lui deviendra possible de définir les éléments pertinents autour desquels construire ses articles.
5. Vaincre le syndrome de la page blanche en suivant son instinct
Vous avez établi un plan ou savez globalement quoi aborder, mais ignorez comment bien débuter votre article ? Rien ne vous oblige à écrire dans l’ordre ! Pour vaincre le syndrome de la page blanche, lancez-vous tout d’abord sur ce qui vous inspire le plus. C’est le 3ème point de votre structure ? Et alors ? Mieux vaut écrire quelque chose que de rester en plan.
N’ayez donc pas peur de sauter un passage : vous y reviendrez ensuite.
6. Prenez des notes partout… Ou presque !
Ayez toujours un stylo et un calepin sur vous. Ce n’est pas votre truc ? Alors armez-vous simplement du bloc-note de votre smartphone. Après tout, l’inspiration peut vous frapper n’importe quand ! De la blague un peu nulle de votre collègue de bureau à la discussion d’affaires, toute situation peut vous donner des idées. Autant dire que, si vous ne les gardez pas en mémoire, vous risquez de vous en mordre les doigts. Le soir venu, après une journée bien remplie, la passoire vous servant de tête ne se souviendra probablement pas de cette idée fugitive.
Vous avez saisi le concept : prenez des notes ! Si des idées originales vous frappent pendant que vous benchmarkez, par exemple, ne vous bridez pas. Arrêtez-vous, et écrivez !
7. Mettez en place vos propres routines !
Gimmick gimmick gimmick a groove before midnight ! ♫♬♪
Si vous envisagez l’écriture de façon sérieuse, il vous faudra trouver votre routine. Le setup parfait pour booster votre productivité et votre créativité. Musique ou bruits blancs en fond sonore, moment idéal pour écrire, bonne configuration matérielle… Tous ces éléments, une fois assemblés, rendront imperturbable votre concentration ! Encore une fois, rien n’est plus efficace que d’essayer. Faites varier plusieurs paramètres et observez vos résultats. Notez votre ressenti dans chacune de ces situations, afin de déterminer le cadre le plus propice !
8. Écarter toute distraction pour vaincre le syndrome de la page blanche !
Vous travaillez dans un environnement qui vous plaît ? Ce n’est pas tout… Prenez bien garde à vous éloigner des sources de distraction potentielles ! Mettre votre téléphone en mode avion, par exemple, n’est pas exclu. N’est-ce pas Alfred ?
N’hésitez pas non plus à cacher ce paquet de céréales, qui vous toise méchamment depuis le fond de la cuisine… Il sera toujours temps de grignoter quand vous prendrez une pause !
En conclusion, le meilleur moyen de vaincre le syndrome de la page blanche reste de vous organiser correctement. Répétez-vous bien qu’un premier jet, ce n’est pas un produit fini. Expérimentez, faites des erreurs, n’ayez pas peur des tournures maladroites, puis reformulez ensuite ! Et bien sûr, ménagez-vous. Après tout, mens sana in corpore sano…
Ah, j’allais oublier ! Pourquoi ne pas faire un tour au supermarché ? Sait-on jamais, peut-être les post-its ou calepins seront-ils en promotion… Vous n’avez pas d’excuse : c’est un investissement qui en vaut la peine !
